Les cancers de la vulve sont les moins fréquents des cancers gynécologiques. Ils peuvent se manifester par des lésions banales qui sont souvent négligées ou traitées comme telles rendant leurs diagnostics faits à un stade tardif. La connaissance de certains aspects macroscopiques reste d´une importance capitale et contribuerait à une prise en charge prompte de ces cas. Nous rapportons à travers cette image le cas d´une patiente de 42 ans qui a initialement consulté pour la prise en charge d´une tumeur vulvaire classé stade 1b. Ayant été perdu de vue, elle s´est représenté un an après avec une masse ulcéro-bourgeonnante intéressant toute la région vulvaire allant jusqu´au 1/3 inférieur de la symphyse pubienne et la fourchette anale, ainsi que l´urètre, le clitoris et le vagin dans toute sa région antérieure et postérieure associant un magma d´adénopathies inguinales bilatérales dont le plus gros mesurait 3 cm. La tumeur vulvaire a été classée stade IIIc du classement de la Fédération internationale de gynécologie et d´obstétrique (FIGO). Une biopsie effectuée est revenue en faveur d´un carcinome épidermoïde bien différencié mature et infiltrant de la vulve.

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Alpha Boubacar Conte, Service de Gynéco-obstétrique 2, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Centre Hospitalier Universitaire Hassan II, Fès, Maroc (abcconte33@yahoo.com)